2018, NO Raccord, aux éditions Ôdébi
Collection Public'actions en ligne
Une saison à épisodes où se joue la question de l'atelier d'écriture et de l'écriture du lecteur comme ingrédient obligatoire. Si l'ombre des mots grossit trop vite, elle recouvre le livre et empêche lecture. Si l'ombre s'estompe, il n'y a plus de place à l'altérité, à l'aléatoire des rencontres d'une fiction partagée.
Une écorchure touche la main, c'est l'envie de grandir.
La faucheuse gonfle ses cicatrices, le ciseau plongé dans l'étoile et le voile, un début de révolte, un frisson tout clair et la sécurité du soleil que le chat lèche sur son pelage.
Ca gratte la main dans ses reflets, et l'incendie. Dans ses gémissements. L'incendie du muscle et des mains chaudes à travers la mer, catapulte du trou.
Pourtant, à la surface, éclairée à l'aveugle dans l'angle mort.
Pourtant, au fond des mots, le soleil finit sa course dans l’œil. Car il ose, l'astre, il sait se recroqueviller jusqu'à l'inconfort dans le mouvement des mondes et des mots : la carapace.
Il ose, l'astre, asseoir son empreinte, à quatre pattes, en plein bang du retournement du sens.
2011, Editions Soleils et cendre
prise de parole engagée dans un noir combat
parler jusqu’à crier à devenir enfant en croquant la craquelure invisible des mots jusqu’à rapetisser en eux
se précipiter et courir trop vite, trouver la moindre petite difficile pulsion de couleur
entendre les ressentiments violents du revenir
tordre le sens, lui faire prendre le dernier virage jusqu’à ce que le jour en soit énervant