

"L'atelier d'écriture est un lieu de transformation. Les mots que j'écris changent mon regard sur les mots. La matière de la phrase s'émancipe des clichés et enfermements. Je deviens auteur, faiseuse de rencontres. Je me réjouis de l'Autre qui me mène au texte. L'atelier d'écriture me donne à lire autrement la marge et la page."

Publications
No Raccord
Une expérience de publication à vivre en ligne
https://no-raccord.webnode.fr/
Ce texte n'existe que parce que les lecteurs interviennent, oeuvrent et partagent avec l'auteur un processus de création risqué, ouvrant des possibles étranges et incertains.
L'expérience en ligne a débuté en septembre 2018, elle sera potentiellement achevée en décembre 2018. De là naîtra une forme papier, alliant les textes, sons, vidéos, images qui auront pu émerger de cette expérience.
Les modalités d'interaction se découvrent au fur et à mesure des rencontres. Mais il est possible de s'abonner ici pour recevoir toutes les semaines le nouvel épisode de la saison 1.
2011, Editions Soleils et cendre
prise de parole engagée dans un noir combat
parler jusqu’à crier à devenir enfant en croquant la craquelure invisible des mots jusqu’à rapetisser en eux
se précipiter et courir trop vite, trouver la moindre petite difficile pulsion de couleur
entendre les ressentiments violents du revenir
tordre le sens, lui faire prendre le dernier virage jusqu’à ce que le jour en soit énervant
prendre ses larmes
se rendre si loin du dernier petit rêve, retomber dans le culte du non sens
trois pas en arrières pour la course aux vides essentiels
déchirés à se défaire
dans l’espoir enfin de trouver l’instant rare s’y plonger pour parler droit
regard de mots croisés, le dire rentre vivant dans la craquelure invisible de tes mots
Une écorchure touche la main, c'est l'envie de grandir.
La faucheuse gonfle ses cicatrices, le ciseau plongé dans l'étoile et le voile, un début de révolte, un frisson tout clair et la sécurité du soleil que le chat lèche sur son pelage.
Ca gratte la main dans ses reflets, et l'incendie. Dans ses gémissements. L'incendie du muscle et des mains chaudes à travers la mer, catapulte du trou.
Pourtant, à la surface, éclairée à l'aveugle dans l'angle mort.
Pourtant, au fond des mots, le soleil finit sa course dans l’œil. Car il ose, l'astre, il sait se recroqueviller jusqu'à l'inconfort dans le mouvement des mondes et des mots : la carapace.
Il ose, l'astre, asseoir son empreinte, à quatre pattes, en plein bang du retournement du sens.
lectures
improvisations poétiques orales

